Jacques Oudiot sur France Bleue : Nous cherchons des mollets !

Vendredi  29 novembre, France Bleue-La Rochelle recevait Jacques Oudiot dans son émission : “L’invité du jour”

France Bleue :Comme tous les lundis, on commence plutôt bien la semaine avec notre invité : aujourd’hui, gros plan sur l’association, À Vélo sans Âge. Nous recevons le responsable de son antenne pour Nieul sur Mer, Jacques Oudiot.

Bonjour, merci beaucoup d’être avec nous en direct ce matin dans le studio de France Bleue. C’est vous qui avez souhaité créer ce relais de cette association nationale. Du côté de la Charente-Maritime, est ce que vous pouvez déjà nous expliquer le but de l’association à vélo sans âge ?

Jacques Oudiot : Le but de l’Association À Vélo Sans Âge, c’est de promener nos aînés, les résidents des EHPAD, de leur faire prendre ce que l’on appelle les cheveux dans le vent et des souvenirs plein les yeux, et le soleil plein les yeux, surtout avec une belle journée comme aujourd’hui. Et donc, un des objectifs, c’est de trouver des financeur pour le vélos. Ensuite, de trouver un EHPAD pour signer une convention et ensuite des pilotes. Des pilotes qui permettent donc, en se relayant, d’aller promener nos aînés, un quart d’heure ou 20 minutes dans la bourgade, dans les environs et faire plaisir et aussi entretenir la discussion tout au long de la balade.

Et puis, apprendre ; on apprend beaucoup de choses en tant que pilote de la part de nos aînés. Et puis, les aînés sont contents de sortir un petit peu de leur environnement de tous les jours.

France Bleue : Mais oui, bien sûr, vous fonctionnez avec un triporteur. Ça y est, vous l’avez reçu il y a un mois environ. Alors, comment se sont passées les premières rencontres avec les résidents de l’EHPAD de Nieul et les premières balades?

Jacques Oudiot : La première rencontre, ça a été avec Muriel Bigné, qui est mon binôme, nécessaire pour créer l’antenne et qui est animatrice à l’EHPAD, et avec qui nous nous sommes tout de suite entendus pour créer cette association. J’ai été moi même pilote ailleurs, mais je n’ai pas pu exercer à cause du COVID et j’avais promis de créer une antenne là où j’arriverai pour ma retraite.

Il a fallu trouver un financement. Nous nous sommes rapprochés de Malakoff Humanis, une importante caisse de retraite, qui nous a aidés à financer complètement le vélo d’une valeur de 10 000 euros.

France Bleue : Donc, ça marche très bien. Vous avez franchi tous les obstacles, les premières balades. J’imagine que les pensionnaires de EHPAD de Nieul sont sont ravis. Qu’est ce qui vous disent?

Jacques Oudiot : Ils sont ravis. À chaque fois qu’ils me voient passer dans les couloirs ou pour aller chercher le vélo, ils me disent : « Bon, on y va, on y va ? Alors on y retourne ? » Ils sont ravis parce qu’il y a beaucoup d’animations, mais c’est une animation qui change de l’ordinaire et qui permet tout simplement d’aller un peu dehors. Avec toutes les précautions, on les installe sur le triporteur. Il y a une ceinture de sécurité, il y a une protection pour le froid et une protection pour la pluie. On part donc en saluant toutes les personnes que l’on va pouvoir rencontrer. On va, pourquoi pas, dans leur ancien quartier… Quelquefois, on arrive à pousser jusqu’au jusqu’au port du Plomb.

Mais c’est avant tout l’éloge de la lenteur. On va lentement, on profite et on va dans le parc avec les canards, avec les oies. On profite de chaque mètre et on essaye d’en faire profiter, bien sûr.

France Bleue : Et vous prenez le temps, quoi?

Jacques Oudiot : C’est important. On prend le temps et et ça nous permet donc d’avoir d’excellents contacts et ça fait du bien.

France Bleue : Jacques Oudiot, vous êtes une poignée pour l’instant. Quatre à à pédaler pour la bonne cause et vous recherchez d’autres courageux et courageuses pour vous rejoindre.

Jacques Oudiot : Je recherche des mollets ! Donc, si vous êtes propriétaire de deux mollets en pleine forme et si vous savez aussi parler, et échanger avec nos nos aînés, venez nous rejoindre, venez faire un essai.

Nous sortons les lundis après midi, les mercredis après midi et les vendredis après midi. Passez à l’EHPAD Les Jardins du Gô, 2, rue de L’eau, brossais à Nieul et venez passer un moment avec nous. Vous viendrez nous accompagner à vélo dans un premier temps. Ensuite, on vous proposera d’essayer le triporteur. Et puis vous adhérerez à l’association si ça vous intéresse.

France Bleue : Il n’y a pas besoin d’être champion de vélo pour venir vous aider.

Jacques Oudiot : Surtout pas ! C’est un vélo qui est quand même bien fichu. C’est une belle machine avec une assistance électrique. Il faut juste prendre conscience que c’est large. Ça fait à peu près un mètre de large, deux mètres de long. Et puis, il y a quand même deux personnes seniors, on est trois sur le vélo. Donc il faut faire attention pour attaquer les trottoirs ou pour rouler sur les pavés ou pour attaquer les ralentisseurs.

France Bleue : Et c’est pour ça que vous faites cette mini formation là. Une demi journée,

Jacques Oudiot : Oui, et puis on voit tout de suite si la personne se sent à l’aise ou si elle va trop vite, alors on la met déjà dans un premier temps sur le siège, à la place du passager, pour qu’il ou elle puisse éprouver et comprendre ce qui se passe quand on est assis.

Il faut qu’on se constitue un petit groupe de pilotes qui nous permettent de sortir, une fois tous les jours de la semaine et pourquoi pas, peut être un jour ou l’autre, le samedi et le dimanche aussi. Donc voilà, c’est notre ambition, c’est cette ouverture.

France Bleue : De la joie, tout simplement, de la joie

Jacques Oudiot : De la joie. Quand vous sortez, le plus beau remerciement que l’on peut avoir, c’est quand les gens reviennent avec la banane avec un sourire. Et ils disent « J’ai passé une bonne balade. Merci encore, à la prochaine fois », donc, c’est absolument fabuleux.